Il y a quelques semaines, nous avons fait un article sur la data dans le monde des transports. Dans cet article, nous allons revenir plus en détails sur la data liée à l’automobile

La voiture autonome, une histoire de data

D’ici quelques années, des voitures autonomes circuleront dans les rues de nos villes. La collecte de données est au cœur de ce sujet de la voiture autonome. En effet, collecter des données va permettre d’anticiper le plus possible toutes les situations qui peuvent survenir. 

Il faut bien sûr alimenter ces données de modèles de machine learning pour pouvoir faire des prédictions. Et les erreurs de ces modèles doivent être proches de zéros pour avoir une acceptation par la population. 

Bien que cette technologie progresse, il y a encore quelques ratés. Prenons par exemple ce cas où un piéton se promène sur un trottoir avec un panneau stop sur l’épaule. Le véhicule s’arrête alors, repart puis s’arrête, voyant sans arrêt un panneau stop. Ces cas, bien que très marginaux, pourront-ils être évités à l’avenir ? Les avis divergent. 

La maintenance prédictive : mieux vaut prévenir que guérir

Mettre les bons capteurs et collecter les bonnes données va permettre d’anticiper les fragilités dans les pièces et les changer ou les renforcer avant qu’elles ne se rompent. Une pièce qui casse peut mettre en péril la solidité de la voiture, va sûrement créer une panne. Si on renforce ou remplace la pièce juste avant son point de rupture, on évitera tout désagrément. La maintenance prédictive va d’abord concerner plutôt les transporteurs mais devrait se déployer petit à petit vers tout type de véhicules. 

De plus, les données collectées par ces capteurs sont analysées par les ingénieurs des différents constructeurs pour faire de l’amélioration continue et ainsi améliorer la qualité de leurs véhicules. S’il y a suffisamment de données collectées, les données de conduite peuvent être utilisées pour entraîner et améliorer les algorithmes de conduite autonome. 

Aussi, notons que ces données sont en grande partie amenées aux yeux du conducteur. Plus besoin de mesurer la pression des pneus ou relever le niveau d’huile, l’information est directement présente sur le tableau de bord. Trouver la station essence la plus proche et au meilleur prix ? Votre voiture peut vous aider. 

Aide à la conduite 

La data permet divers niveaux d’aide à la conduite. Le premier niveau d’aide est le radar de recul. Cependant, des versions plus poussées existent. Lorsque vous avez un danger sur un côté de la voiture, votre volant peut se mettre à vibrer sur ce côté là pour vous signaler ce danger et vous permettre de bien l’anticiper. 

On peut aussi imaginer des applications où de manière hebdomadaire ou mensuelle vous recevez un rapport vous donnant les points que vous pouvez améliorer pour votre conduite. Par exemple, vous aider à anticiper quel trajet vous fera consommer le moins en fonction de l’heure à laquelle vous conduisez.

Les boîtiers connectés : récompenser les bons conducteurs

La méthode ne séduit que peu les français pour le moment : payer son assurance en fonction de ses kilomètres et … de son comportement au volant. En effet, pour beaucoup de personnes, ce dispositif est trop intrusif. Pour le moment, séduit plutôt les jeunes qui conduisent peu, leur permettant potentiellement de réduire les coûts de leur assurance. On introduit généralement un boitier, qui ne nécessite aucune installation et fonctionne à piles, dans la boîte à gants. 

Véhicule autonome, maintenance prédictive, amélioration continue des véhicules, assistance des utilisateurs, boîtiers connectés sont autant de cas d’usage de la data dans l’automobile. Ces cas d’usage sont encore naissants et vont continuer à se développer, de plus en plus fortement, dans les années à venir ! 

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